(elle) marche dans du coton
silence ouaté tout autour
voix étouffées
et une grande ombre sur la ville
le corvidé étend ses ailes sur la ville
le corps vidé attend qu’on retire ses aiguilles
peine
chien d’aveugle guidant ses pas
d’automate bancale
dans le grand silence vide
ventre en révolte
contre le manque
je me regarde déambuler
amputée glacée
dans ma vie vide béante
concentré de douleur éclatante
boule de lumière crue
qui ne consume qu’elle-même
Kriz ha gwir... Kavet 'm eus ur seurt lugan evit ar bloavezh nevez, hini graet MMX gantañ:
RépondreSupprimerSTARGAZING
pezh a dalv: ret eo teurel ar sell a-us d'an traoù start, betek ur stered bennak...
Emañ ar wirionez ganit ! Ar pezh a rae hor "beloved" Keats. Klask a rin ober se e 2010 ivez neuze...
RépondreSupprimerOn la lit, tous les sens réveillés par ses mots
RépondreSupprimerLes oreilles perçoivent ce silence à peine troublé par quelques voix, bientôt vide, comme la vie à ce moment de l'écriture.
Les yeux voient s'abattre le grande ombre du corvidé sur la ville, ils voient l'automate bancale, et la boule de lumière crue aveugle bientôt
On a la peau qui se hérisse : les aiguilles , l'amputation
Et la tête travaille: celle qui est disloquée , double (elle/je) fait penser à Schubert (le lied du Doppelgänger) et on espère pour elle des moments plus sereins
Grand merci !
RépondreSupprimerJe ne suis pas familière de l'oeuvre de Schubert, il faudra que je me penche là-dessus... Merci pour la suggestion !