©Kiriko Nananan

jeudi 25 mars 2010

Les marées descendent où nos pas n'osent aller




Les marées descendent
où nos pas n’osent aller
Mélodie des confins
sur les prés salés
les ossements pourrissent
dans les fondrières

L’oscillation des boussoles
cliquetis diffus des cités sous-marines
Le vent des marées mugit
dans la haute tour
et la même lune immobile
contemple son chef-d’œuvre

Et nous envions
le geste suspendu des bras de mer
éphémère hésitation estuaire
entre cet univers et le prochain

Parfois une déchirure dans le voile des mondes
craquèlement de mer en nage
révélant les falaises violettes des vallées marines
où les bêtes broutent le temps
et le chou marin
entre les tours d’Atlantide

2 commentaires:

  1. Kalonek a-walc'h e vez soñj ar varzhez, koulskoude, o vont hiroc'h c'hoazh eget ar mor a-wechoù...
    Dispar a gav din ar pezh-se, gourc'hemennoù!

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  2. Re wir, n'eus nemet an ijin a c'hall kas ac'hanomp pelloc'h eget ar bed ! Trugarez...

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