©Kiriko Nananan

dimanche 10 octobre 2010

La parenthèse des spectres - extrait 1

Voici un petit aperçu du texte en gestation...

***

J’écris encore
à la nuit de nos yeux

Dans la maison
les jours rétrécissent
L’air lance ses aiguillettes glacées
et les ombres s’avancent

Devant moi
une fosse
de larmes abruptes
et de temps

4 commentaires:

  1. Mall eo din lenn pelloc'h! Kalon vat, ret eo kenderc'hel...

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  2. Mont a ra war-raok, laouen on : un dek pajennad bennak zo evit poent. Met cheñch a raio kalzig c'hoazh... Pokoù ha kalon vat dit evit da destennoù-dit ;-)

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  3. maryvonne Le Quellec17 décembre 2010 à 21:10

    On sent la lente progression de la nuit, de l'ombre, du noir, et la chute
    (provisoire) du poème exprime bien la chute de tonus, de moral qui s'installe souvent avec le miz du, avec le manque de soleil, de lumière : cherchons la dans la poésie.
    Oui, continue !
    Ma mère disait : « tout ce qui est dehors n'est pas dedans » et exprimer ce qui peut sourdre en nous est une richesse pour les autres. Continue, pour qu'on puisse te dire merci d'écrire.

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  4. Maryvonne, merci beaucoup de t'être arrêtée sur mon blog, et merci pour tes encouragements ! Ce texte n'est pas loin d'être fini, mais malheureusement je n'ai plus le temps ni l'énergie d'écrire :( J'espère m'y remettre au printemps... et célébrer ainsi le retour de la lumière !

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