©Kiriko Nananan

lundi 28 décembre 2009

géographie de la douleur

(elle) marche dans du coton
silence ouaté tout autour
voix étouffées
et une grande ombre sur la ville

le corvidé étend ses ailes sur la ville
le corps vidé attend qu’on retire ses aiguilles

peine
chien d’aveugle guidant ses pas
d’automate bancale
dans le grand silence vide
ventre en révolte
contre le manque


je me regarde déambuler
amputée glacée
dans ma vie vide béante
concentré de douleur éclatante
boule de lumière crue
qui ne consume qu’elle-même

géométrie de la douleur

l’angoisse en boule
compacte
découpe des verticales
dans le réel
découpe des brouillards
et des terres interdites

dimanche 13 décembre 2009

flocon




les goélands me ramènent du royaume du songe
dédaigneuses
les lianes de passiflore
à la fenêtre de ma chambre

le chat gris
la queue en l’air
traverse la cour
satisfait

je suis toujours vivante

j’ai vu un flocon tomber du ciel

un flocon !
mais personne à mes côtés pour m'entendre dire son nom


Photographie : "Soliste", par Catherine Dressayre
Dédicacée à Barbara
http://www.focale-photo.com

samedi 12 décembre 2009

Louis MacNeice (1907-1963) - The Sunlight on the Garden

Une des grandes révélations de la fac d'anglais...


The sunlight on the garden
Hardens and grows cold,
We cannot cage the minute
Within its nets of gold,
When all is told
We cannot beg for pardon.

Our freedom as free lances
Advances towards its end;
The earth compels, upon it
Sonnets and birds descend;
And soon, my friend,
We shall have no time for dances.

The sky was good for flying
Defying the church bells
And every evil iron
Siren and what it tells:
The earth compels,
We are dying, Egypt, dying

And not expecting pardon,
Hardened in heart anew,
But glad to have sat under
Thunder and rain with you,
And grateful too
For sunlight on the garden.

Jean Richepin (1849-1926) - Les oiseaux de passage

Le poème de Jean Richepin chanté par Brassens - une chanson qui fait remonter un violent frisson de long de l'échine avant de vous faire pleurer (c'est en tout cas ce qu'elle me fait !)

***

C'est une cour carrée et qui n'a rien d'étrange :
Sur les flancs, l'écurie et l'étable au toit bas ;
Ici près, la maison ; là-bas, au fond, la grange
Sous son chapeau de chaume et sa jupe en plâtras.

Le bac, où les chevaux au retour viendront boire,
Dans sa berge de bois est immobile et dort.
Tout plaqué de soleil, le purin à l'eau noire
Luit le long du fumier gras et pailleté d'or.

Loin de l'endroit humide où gît la couche grasse,
Au milieu de la cour, où le crottin plus sec
Riche de grains d'avoine en poussière s'entasse,
La poule l'éparpille à coups d'ongle et de bec.

Plus haut, entre les deux brancards d'une charrette,
Un gros coq satisfait, gavé d'aise, assoupi,
Hérissé, l'œil mi-clos recouvert par la crête,
Ainsi qu'une couveuse en boule est accroupi.

Des canards hébétés voguent, l'oeil en extase.
On dirait des rêveurs, quand, soudain s'arrêtant,
Pour chercher leur pâture au plus vert de la vase
Ils crèvent d'un plongeon les moires de l'étang.

Sur le faîte du toit, dont les grises ardoises
Montrent dans le soleil leurs écailles d'argent,
Des pigeons violets aux reflets de turquoises
De roucoulements sourds gonflent leur col changeant.

Leur ventre bien lustré, dont la plume est plus sombre,
Fait tantôt de l'ébène et tantôt de l'émail,
Et leurs pattes, qui sont rouges parmi cette ombre,
Semblent sur du velours des branches de corail.

Au bout du clos, bien loin, on voit paître les oies,
Et vaguer les dindons noirs comme des huissiers.
Oh ! qui pourra chanter vos bonheurs et vos joies,
Rentiers, faiseurs de lards, philistins, épiciers ?

Oh ! vie heureuse des bourgeois ! Qu'avril bourgeonne
Ou que décembre gèle, ils sont fiers et contents.
Ce pigeon est aimé trois jours par sa pigeonne ;
Ca lui suffit, il sait que l'amour n'a qu'un temps.

Ce dindon a toujours béni sa destinée.
Et quand vient le moment de mourir il faut voir
Cette jeune oie en pleurs : " C'est là que je suis née ;
Je meurs près de ma mère et j'ai fait mon devoir. "

Elle a fait son devoir ! C'est à dire que oncque
Elle n'eut de souhait impossible, elle n'eut
Aucun rêve de lune, aucun désir de jonque
L'emportant sans rameurs sur un fleuve inconnu.

Elle ne sentit pas lui courir sous la plume
De ces grands souffles fous qu'on a dans le sommeil,
pour aller voir la nuit comment le ciel s'allume
Et mourir au matin sur le coeur du soleil.

Et tous sont ainsi faits ! Vivre la même vie
Toujours pour ces gens-là cela n'est point hideux
Ce canard n'a qu'un bec, et n'eut jamais envie
Ou de n'en plus avoir ou bien d'en avoir deux.

Aussi, comme leur vie est douce, bonne et grasse !
Qu'ils sont patriarcaux, béats, vermillonnés,
Cinq pour cent ! Quel bonheur de dormir dans sa crasse,
De ne pas voir plus loin que le bout de son nez !

N'avoir aucun besoin de baiser sur les lèvres,
Et, loin des songes vains, loin des soucis cuisants,
Posséder pour tout cœur un viscère sans fièvres,
Un coucou régulier et garanti dix ans !

Oh ! les gens bienheureux !... Tout à coup, dans l'espace,
Si haut qu'il semble aller lentement, un grand vol
En forme de triangle arrive, plane et passe.
Où vont-ils ? Qui sont-ils ? Comme ils sont loin du sol !

Les pigeons, le bec droit, poussent un cri de flûte
Qui brise les soupirs de leur col redressé,
Et sautent dans le vide avec une culbute.
Les dindons d'une voix tremblotante ont gloussé.

Les poules picorant ont relevé la tête.
Le coq, droit sur l'ergot, les deux ailes pendant,
Clignant de l'œil en l'air et secouant la crête,
Vers les hauts pèlerins pousse un appel strident.

Qu'est-ce que vous avez, bourgeois ? soyez donc calmes.
Pourquoi les appeler, sot ? Ils n'entendront pas.
Et d'ailleurs, eux qui vont vers le pays des palmes,
Crois-tu que ton fumier ait pour eux des appas ?

Regardez-les passer ! Eux, ce sont les sauvages.
Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts,
Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages.
L'air qu'ils boivent feraient éclater vos poumons.

Regardez-les ! Avant d'atteindre sa chimère,
Plus d'un, l'aile rompue et du sang plein les yeux,
Mourra. Ces pauvres gens ont aussi femme et mère,
Et savent les aimer aussi bien que vous, mieux.

Pour choyer cette femme et nourrir cette mère,
Ils pouvaient devenir volaille comme vous.
Mais ils sont avant tout les fils de la chimère,
Des assoiffés d'azur, des poètes, des fous.

Ils sont maigres, meurtris, las, harassés. Qu'importe !
Là-haut chante pour eux un mystère profond.
A l'haleine du vent inconnu qui les porte
Ils ont ouvert sans peur leurs deux ailes. Ils vont.

La bise contre leur poitrail siffle avec rage.
L'averse les inonde et pèse sur leur dos.
Eux, dévorent l'abîme et chevauchent l'orage.
Ils vont, loin de la terre, au dessus des badauds.

Ils vont, par l'étendue ample, rois de l'espace.
Là-bas, ils trouveront de l'amour, du nouveau.
Là-bas, un bon soleil chauffera leur carcasse
Et fera se gonfler leur cœur et leur cerveau.

Là-bas, c'est le pays de l'étrange et du rêve,
C'est l'horizon perdu par delà les sommets,
C'est le bleu paradis, c'est la lointaine grève
Où votre espoir banal n'abordera jamais.

Regardez-les, vieux coq, jeune oie édifiante !
Rien de vous ne pourra monter aussi haut qu'eux.
Et le peu qui viendra d'eux à vous, c'est leur fiente.
Les bourgeois sont troublés de voir passer les gueux.

canal saint martin



ocelle miel
timide frissonnante
éclats de grâce mâle
rouille des jours dépouillés
les rivages vibrants
des empreintes cendrées
au canal mercurien
devant ta maison



mon dernier-né...


Photographie : "Fête", Catherine Dressayre
http://www.focale-photo.com/

Fantômes



I

C’est dans la nuit
que je reviens vers toi
A l’heure froide
où la ville est silencieuse
Souvenir envahissant
qui prend toute la place
comme tu le faisais autrefois
avec ton corps d’abricot
et tes lents yeux de mer

Avec toi dans la foudre
ensemble dans l’éclair
qui a pulvérisé mon monde
et fait naître toutes les couleurs
Les petites pierres grises de la rivière
ont pris ce jour-là les couleurs
du tremblement de terre
Et moi tout en haut de ton échelle de Richter
j’ai cueilli un baiser duveteux

Tu es devenu grizzli
et m’as portée sur ton dos

Tu m’as bercée
au cœur des forêts immenses
des étincelles au bout de tes doigts
quand tu me faisais fougère
me faisais foudre
me faisais fée



II

Nous étions dans un ventre
nous étions dans un ventre et tu étais mon frère
mon frère de par-delà les montagnes
mon frère de terre et d’eau

Je t’ai revu cette nuit
dans un désert de vent sec
et de stériles entrepôts
Ton étreinte était la même
ta chaleur d’homme était la même
ma raison ne pouvait rien y faire
dans un désert de vent sec et de fer
toi qui étais
il y a longtemps pas si longtemps
mon frère



III

Je tiens le fantôme de notre amour
dans la paume de ma main
Il a des yeux en boutons de bottine
et de petites griffes
qu’il me plante dans la chair
Je saigne un peu

T’écrire sur la nuit !
Depuis tout ce temps
je suis en exil de moi-même
je ne suis plus là
mais ton fantôme a pris ses aises
et ton manque
à hurler
dans chaque recoin de moi

Je tourne à vide
je tourne avide
ma peau est ta peau est ma peau est ta peau
j'ai fait le tour de toi
et je ne m'en rassasie pas

Oh te revoir une dernière fois !
encore une fois te serrer
t’aimer encore une fois

Tu marches à côté de moi
tu marches en moi
dans cette place vide
qui n’appartient
qu’à toi

vendredi 11 décembre 2009

John Donne (1572-1631) - The Good Morrow

Un poème que je vénère totalement et absolument...



I wonder by my troth, what thou and I
Did, till we lov'd? Were we not wean'd till then,
But suck'd on country pleasures, childishly?
Or snorted we in the seven sleepers' den?
'Twas so; but this, all pleasures fancies be.
If ever any beauty I did see,
Which I desir'd, and got, 'twas but a dream of thee.


And now good morrow to our waking souls,
Which watch not one another out of fear;
For love, all love of other sights controls,
And makes one little room, an everywhere.
Let sea-discoverers to new worlds have gone,
Let maps to other, worlds on worlds have shown,
Let us possess one world, each hath one, and is one.


My face in thine eye, thine in mine appears,
And true plain hearts do in the faces rest;
Where can we find two better hemispheres,
Without sharp north, without declining west?
Whatever dies, was not mix'd equally;
If our two loves be one, or, thou and I
Love so alike, that none do slacken, none can die.

Emily Dickinson (1830 - 1886) - I cannot live with you

Un très beau poème de la grande Emily Dickinson


I cannot live with You -
It would be Life -
And Life is over there -
Behind the Shelf

The Sexton keeps the Key to -
Putting up
Our Life - His Porcelain -
Like a Cup -

Discarded of the Housewife -
Quaint - or Broke -
A newer Sevres pleases -
Old Ones crack -

I could not die - with You -
For One must wait
To shut the Other's Gaze down -
You - could not -

And I - Could I stand by
And see You - freeze -
Without my Right of Frost -
Death's privilege?

Nor could I rise - with You -
Because Your Face
Would put out Jesus' -
That New Grace

Glow plain - and foreign
On my homesick Eye -
Except that You than He
Shone closer by -

They'd judge Us - How -
For You - served Heaven - You know,
Or sought to -
I could not -

Because You saturated Sight -
And I had no more Eyes
For sordid excellence
As Paradise

And were You lost, I would be -
Though My Name
Rang loudest
On the Heavenly fame -

And were You - saved -
And I - condemned to be
Where You were not -
That self - were Hell to Me -

So We must meet apart -
You there - I - here -
With just the Door ajar
That Oceans are - and Prayer -
And that White Sustenance -
Despair -

ma rage

étouffer et hurler
au tic-tac entêtant de la trotteuse
aux ténèbres qui se tendent tout autour

alors que ma vie s’écoule de moi
je lève une main pour la rattraper
elle retombe plombée à mon côté
tu as tout pris
tout piétiné

plus rien

rien
que ma rage toute nue

femme-coquelicot

une fleur rouge fendant la foule
femme-coquelicot
le pas vif
le rose aux joues
en route vers un ailleurs mystérieux
sans doute un amoureux
qui la prendra dans ses bras

la foule grise se referme
je reste seule
avec l’absence immense
la vision écrasante
de celle que je ne suis pas

l'eau sur la pierre

I.M. Jakez Riou

l’eau sur la pierre
et sous la pierre
la légende

elle a fait son chemin
jusqu’à nous
par mille sentiers détournés
de bruyère et de lichen

devenant notre miel
sel de nos voix à l’unisson
gouttelettes d’argent
glissant
sous les herbes
dans les profondeurs tourbeuses
coulant sous les fougères
sombres
infiniment

sur la pierre coule l’eau
et avec elle
est la parole

(une) gorgée de toi

je te regarde dans la lumière nue
ta beauté dans l’éphémère soleil
ta beauté qui fait trembler les oiseaux
ta peau d’épices ruche d’abondance
ta peau de moissons, promesse chaude, ma faiblesse
tes deux bras
qui s’ouvrent et me désaltèrent
tes grands bras
sésame et miel des matins trop clairs
tes yeux de houle frontière frémissante de mon corps
tes yeux de houle à la candeur de première aurore

Je suis le Pendu



Je suis le Pendu
qui a quitté le monde
pour rentrer en lui-même

Je me suis faite écorce
pour être dévorée
Je me suis faite pierre
pour me fondre
dans la mousse des siècles

Comme le Pendu
j’attends
l’instant ardent
pour descendre de mon arbre
dans le plein soleil


Carte tirée du tarot "The Druidcraft Tarot" de Philip et Stephanie Carr-Gomm

Kimiad




Je suis fatiguée d’avoir vécu
avec
tout mon désespoir
et ton silence assis dessus

Ton silence
négation d’un oiseau

Tu n’as plus besoin de mes yeux


Photographie : "Aéroplane", Catherine Dressayre
http://www.focale-photo.com/

Immobile parmi les ombres




A la dame de Shalott

Immobile parmi les ombres
je tisse ma tombe
De grands chevaliers vont par le monde
sur leurs montures auréolées d’argent
Dans mon miroir
les petites vies vivent leurs petits drames
parmi les roseaux et les nénuphars
Les amants-nuages
yeux de miel et lèvres de fraise exigeantes
soupirs élans fous meurtrissures
Ronde de visages aimés ennemis
fades fantômes au fond de l’image.

Immobile parmi les ombres,
quand ma raison s’effondre
devant le miroir d’illusions,
tisser de tristes mirages de la vie
qui s’écoule au soleil
sous les saules et les peupliers souples ;
Tisser dans le noir de tristes entrelacs
un œil sur la vie que je ne vis pas
dans la tour où se pressent les ombres.



Un poème inspiré par ce tableau de Waterhouse : The Lady of Shalott

(re)naissance




Il est mort
celui qui avait vu la beauté
longs sables s’étirant sous un ciel d’orage
une goutte d’eau dans une feuille
une pousse au bord de l’eau
- Beaucoup de paix et de peine mélangées

Une fille voit la plante nouvellement germée
elle suce des fleurs en chantonnant
et envoie valser les meurtrissures insidieuses
Elle se sait plus vivante que jamais
- Certains jours chaque chose semble à sa place
juste et belle

Je vois une fille passer de l’ombre à la lumière
dans la ruelle en bas
mille poussières dans le soleil
de jeunes pousses sur les arbres
un rayon sur ma joue fatiguée
le goût des premières fraises
- Un chat s’étire à la fenêtre en face

Je reviens du royaume des Ombres
et je danse

Assise au bord des mondes

Assise au bord des mondes
j’ai vu
les bergers de l’âme
tutoyer les hauteurs ourlées des nuages
transhumance dans mes terres intérieures

Dans le berceau des frondaisons fraîches
inondés de poudre d’or
des hameaux au creux des vallons
- les violons dormaient encore
au fond des coffres

Portée par des arbres aux bras immenses
écouter l’écho de la pierre
sous les fougères sombres
violente caresse palpitante d’écorce

Dans l’ivresse des moites mélodies
je sens encore
le froissement d’ailes dans mon ventre
des doux fantômes convoqués

Assise au bord des grèves immenses,
devant moi je vois s’avancer
le front des tempêtes



Inspiré par Plijidi et Tremargat

Enez Eusa




Marcher dans la lueur du phare
au bord de la nuit
au bord des mondes imaginés
vagues de lumière poudrée
à la nuit des marais muets
au loin le cri d’une banshee
parmi les joncs

Marcher sans cesse dans l’ombre
à l’heure immobile
où de sombres nuages effleurent la lune
au cœur une heureuse attente

J’ai vu un autre monde
de brume et de poussière
de grains de lumière sous le vent
Les soirs s’étiraient,
longs nuages effilochés par des vents insatiables

Je marchais dans le soir
et dans un désir flou
sans direction
chavirée par l’insolente beauté

De cette terre jamais
je ne serai rassasiée

"Je n’appartiens qu’au sentier de bruyère"



Inspiré par un séjour à Ouessant en août cette année...
A Jacques Dupin et son poème "Grand Vent"

Après la pluie

Un poème nouveau-né pour inaugurer cette nouvelle mouture de mon blog...

***

Après la pluie
la nuit entre deux pierres
un chant derrière l’ennui

Dans tes yeux faits pour l’infini
un bleu nu
qui balbutie

La douleur nue
de la nuit de nos yeux

Blog : c'est parti !

Je devais le faire depuis longtemps : le voici le voilà, le blog !
Ce sera l'occasion de partager mes petits bouts d'écriture et de montrer le "work in progress"... Il ne faudra donc pas s'étonner que ce blog soit un chantier, un terrain d'expérimentation !

Beaucoup de vieilleries, mais aussi des nouveautés, des textes qui ont tous leur raison d'être puisqu'ils ont réussi à se frayer un chemin jusqu'ici. Certains de ces poèmes sont nés il y a bien longtemps, d'autres sont tout frais, et tous sont amenés à changer encore et encore.

Vous trouverez également sur ce blog des textes d'auteurs qui me sont chers pour différentes raisons. Ils ont une chose en commun : ils m'ont inspirée ou m'inspirent aujourd'hui, bref ils sont une partie des myriades de fils qui forment le tissu de mes rêves. Et ils bouillonnent tous dans l'immense chaudron de l'inspiration !

Évidemment, les commentaires sont les bienvenus, dans n'importe quelle langue pourvu que je la comprenne ;-)
N'hésitez pas à partager des poèmes/textes/chansons qui vous ont touchés...

Bonne lecture !